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CCPA met en avant sa résilience

« Les défis auxquels nous avons fait face et faisons toujours face ont mis en lumière que seuls les systèmes résilients sont à même de les relever », a insisté Jean-François Labarre, directeur général adjoint de CCPA, le 14 septembre, au Space. © Y. BOLOH

À l’occasion du Space à Rennes, l’union de coopératives CCPA a fait le point, le 14 septembre, sur ses innovations par espèces, mais surtout sur la résilience face aux crises.

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CCPA, l’union de coopératives spécialisée en nutrition animale, place la résilience en tête de sa stratégie, a expliqué Jean-François Labarre, directeur général adjoint de CCPA, lors du Space : « Nous venons de traverser trois années de crises sanitaires, géopolitiques et économiques. Les défis auxquels nous avons fait face et faisons toujours face ont mis en lumière que seuls les systèmes résilients sont à même de les relever. »

Des ruptures évitées au niveau des approvisionnements

Pour le dirigeant, l’ancrage à la fois français (35 % du CA) et international du groupe coopératif est un réel avantage. Et face aux crises, il s’est adapté pour se sécuriser le plus en amont possible, notamment pour les approvisionnements. Ils ont en effet été particulièrement chahutés même si, au final, les ruptures ont été évitées.

« Nous avons mis en place un comité de gestion de crise ainsi que des stocks de sécurité, et nous entretenons des partenariats à long terme avec nos fournisseurs », détaille Jean-François Labarre. Outre les démarches spécifiques de l’entreprise, celle-ci est engagée dans des démarches de durabilité collectives : Duralim, le groupe de travail Carbone, la filière de récupération des déchets d’emballages…

Une nouvelle approche nutritionnelle

Ses innovations mettent également en avant cette résilience. « Parce que les challenges en élevage sont tout aussi inévitables qu’imprévisibles, une nouvelle approche nutritionnelle est nécessaire pour permettre aux animaux d’être plus résilients et productifs », explique Anne-Sophie Valable, du service communication.

La société s’appuie sur le constat que nos systèmes de production ont permis de rendre les animaux plus performants et d’optimiser leur environnement, mais que cette optimisation a également rendu les animaux plus sensibles aux aléas, une sensibilité qui peut conduire à une réaction physiologique de type inflammatoire, dégradant le confort et les performances des animaux.

Des innovations pour sécuriser les rations

CCPA a insisté sur ses solutions à base d’extraits de plantes FeedStim (décliné pour les vaches laitières, les truies, les lapins et la volaille) avec un mode d’action breveté sur les organes digestifs et reproducteurs ou Immax qui agit sur la sécurité digestive des porcelets sevrés. Les aliments qui contiennent ce dernier affichent des résultats proches de régimes supplémentés en oxyde de zinc thérapeutique, interdit dans l’Union européenne depuis le 26 juin dernier.

Réduire l’empreinte environnementale et le coût de la ration mobilise d’autres leviers d’action dont la gamme d’adjuvants Vivactiv’ pour améliorer la valeur énergétique et protéique des matières premières.

Yanne Boloh

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